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Comment notre chemin vers la santé peut nous guider vers une vie meilleure
Jane Starkjuillet 6, 2018
À l’automne 2014, l’univers a décidé de me confier un petit secret. J’avais le pouvoir de changer ma vie. Je n’étais pas obligée d’accepter ma situation actuelle ou d’en être victime. Vous aussi avez ce pouvoir.
À l’époque, mes filles avaient deux et cinq ans, je travaillais à temps plein dans mon entreprise de marketing et j’aidais mon mari à entamer une nouvelle carrière qui exigeait qu’il se déplace. Pour faire une histoire courte, je n’avais pas idée de qui j’étais autrement qu’à travers les titres extrinsèques que nous utilisons pour nous identifier, comme mère, professionnelle et épouse. Je me mettais beaucoup de pression pour être à la hauteur de ces personnages et j’étais complètement perdue.
Comment ai-je réagi? J’ai continué à me pousser et j’ai ignoré les murmures de l’univers. Jusqu’au jour où l’univers a cessé de murmurer. Jusqu’au jour où il a hurlé. J’avais ignoré ce qui se passait dans mon corps depuis longtemps en pensant que si je faisais tout ce qu’il fallait, les choses s’arrangeraient. Mais elles ont empiré. Je me suis retrouvée en larmes dans la cuisine, mon diagnostic de cystite interstitielle à la main, une maladie qui se caractérise par des douleurs et une pression dans la vessie, ainsi que par des maux de dos chroniques et une fatigue surrénale.
Hélas, beaucoup trop d’entre nous se reconnaissent dans cette histoire.
Mais revenons-en au secret de l’univers : les choses n’ont pas à se passer ainsi. Nous pouvons choisir une voie différente, nous pouvons guérir et nous épanouir. Mais c’est un choix et un parcours de vie sur lequel je suis heureuse de m’être engagée en septembre 2014. Un parcours difficile, mais incroyablement gratifiant.
À quoi a ressemblé ce parcours, pour moi?
À un exercice marqué par la détermination et l’expérimentation
Au départ, je ne savais pas vraiment ce dont j’avais besoin, ni par où commencer. Pour ce genre de guérison, il n’existe pas de chemin tout tracé; nous sommes tous différents et ce qui avait fonctionné pour certains ne fonctionnerait pas nécessairement pour moi. Alors, je me suis lancée, tout simplement. J’ai dû faire beaucoup d’essais et composer avec ce qui résistait à l’épreuve des faits. C’est un parcours qui demande de la patience, du courage et beaucoup d’amour de soi (chose pour laquelle je n’étais pas douée).
À un changement de style de vie
J’ai commencé à examiner de près ce que je mettais dans mon corps, sur mon corps, dans ma tête et dans mon emploi du temps. Appelons ça une cure de désintoxication de la vie. J’ai modifié mon régime alimentaire en coupant la caféine, les aliments transformés, le sucre et l’alcool. J’ai fait attention aux produits que j’utilisais sur mon corps et dans la maison. J’ai regardé mon calendrier et toutes ces demandes auxquelles je disais oui alors que j’aurais dû dire non. Je me suis organisé des séances de méditation (ou « d’espace sans pensée »). Au début, je passais 20 minutes allongée sur mon lit avec un coussin chauffant en écoutant un balado de méditation guidée.
À me donner le droit de penser d’abord à moi
Toute ma vie, j’avais adhéré à une mentalité « active » qui déterminait ma valeur selon le nombre de tâches que je pouvais gérer simultanément. Avec une entreprise à temps plein, deux enfants et un mari à la maison, j’avais du mal à voir comment j’aurais pu penser d’abord à moi. Je croyais sincèrement que je n’avais pas le temps d’aller à tel ou tel rendez-vous, de prendre un bain chaud, de m’accorder 30 minutes pour lire un livre tranquille, etc. * Voici un autre secret : vous n’avez pas le temps de vous en priver.
Je ne parle pas d’aller chez le coiffeur, dans une salle de sport ou chez l’esthéticienne. Toutes ces choses sont importantes ET elles doivent faire partie de votre liste de tâches, aussi interminable soit-elle. Mais elles ne serviront pas si nous ne prenons pas soin de nous, de notre cœur et de notre âme. Que voulons-nous vraiment, qui souhaitons-nous être, de quoi avons-nous besoin? La seule et unique façon de répondre à ces questions, c’est de créer de l’espace. De l’espace pour être avec soi-même, pour nourrir son âme, pour s’écouter et pour écouter. Cet espace prend différentes formes selon chacun; pour moi, ce sont de longs bains chauds, des moments de solitude, la thérapie par le dialogue (avec un coach, mon mari ou une amie), des balados inspirants, un livre sur le développement personnel, mes visites mensuelles chez mon ostéopathe, ou encore l’aide et le soutien que je vais chercher quand et où j’en ai besoin.
Au fil du temps, j’ai commencé à avoir de bons jours au milieu des mauvais. Et puis les bons jours ont fini par être plus nombreux que les mauvais. Ce fut une bataille lente et ardue, que j’ai gagnée petit à petit. C’est là qu’est née ma passion pour la santé et le bien-être holistiques.
Mon style de vie actuel est différent de celui des débuts, mais son fondement – une vie où l’âme, le corps et l’esprit sont en harmonie – en est toujours la clé. C’est en écoutant mon corps et en lui faisant confiance que je peux rester en santé et heureuse. Mon identité, ce que je suis au-delà de la mère, de la professionnelle et de l’épouse, s’est épanouie. Je suis plus forte, en meilleure santé, plus déterminée; je suis passionnée et éveillée, je suis VIVANTE.
J’ai encore de la difficulté à voir cet état comme un cadeau, mais je le perçois comme un guide qui me permet de vivre ma vie à son meilleur et en pleine santé. Quand les choses commencent à dérailler, j’entends un murmure et je fais un bilan rapide de ma vie pour voir ce qui est désaligné. Je rectifie le tir et généralement, je me sens mieux. C’est puissant, non?
Nous avons tous ces guides dans nos vies; tout dépend de la façon dont nous choisissons de les voir. Vivez-vous votre vie ou la subissez-vous? J’aurais pu choisir de jouer les victimes, de me lamenter sur mon sort et de me demander « pourquoi moi? ». Et je crois que nous devons passer par là. La question est de savoir si nous sommes capables de « traverser le miroir » et de nous poser cette autre question : « qu’est-ce que ces événements tentent de me dire? ». C’est là que réside le vrai pouvoir.