Stress, Anxiety & Your Diet!

Stress, Anxiété et Alimentation

Dr. Miranda Wiley, ND

Véritable problématique contemporaine, le stress est, pour plusieurs, aussi courant et indispensable que respirer. Cependant, il est possible d’avancer l’argument que bien qu’il puisse s’agir d’une réalité quotidienne (ou mouvante) pour certains, la nature du stress dans notre société moderne et la manière dont réagit l’organisme face à ces agents stresseurs ont largement changé depuis quelques décennies, voire les derniers siècles.

Que devons-nous faire?

Tout d’abord, il faut savoir que le stress est un mécanisme de défense quotidien et qu’il est nécessaire à la survie. Il permet à tout individu de combler ses besoins physiologiques (manger, boire, se loger, être en sécurité, etc.) et de lutter ou de fuir lors de situations menaçantes. Par exemple, ce mécanisme de défense nous permet de survivre face à un prédateur – le temps d’élever notre progéniture, on l’espère! Dans certaines cultures, ces stresseurs instinctifs continuent à influencer le quotidien.    Mais au cours des derniers siècles, le monde occidental a découvert une toute nouvelle facette du stress.

En effet, la nourriture est maintenant abondante, peu coûteuse, riche en calories, et beaucoup moins nutritive qu’autrefois.(1) S’ajoutent à cela les nombreuses heures passées en position assise, au bureau comme à la maison. À cause de ce mode de vie plutôt sédentaire, le corps, qui a été conçu pour bouger, doit vivre avec un manque de circulation et une faible dépense énergétique. De plus, l’électricité nous permet d’ignorer le cycle circadien de la Terre et de l’organisme (la preuve : cela fait 2 heures que le soleil s’est couché et qu’il fait noir, mais je suis toujours en train de rédiger cet article!). Le fait de choisir l’heure qui nous convient le mieux pour se lever et se coucher a de grandes répercussions sur l’organisme. À vrai dire, beaucoup de polluants n’existaient pas à l’époque de nos ancêtres! À bien y penser, nous sommes les pionniers d’une nouvelle espèce dHomo Sapiens!

De mon point de vue (littéralement… je travaille debout donc j’ai une tout autre perspective sur le monde), le défi est d’honorer notre physiologie ancestrale du mieux que nous pouvons en DÉFIANT les multiples contraintes du monde moderne qui nous empêchent de répondre aux besoins primordiaux du corps. La tâche la plus difficile n’est pas d’éviter le stress, mais de soutenir l’organisme pour qu’il retrouve son homéostasie après une période de stress en étant plus fort et plus confiant grâce à ce changement.

Fortifier le corps et calmer l’esprit.

 

Première étape:

Bien manger. Tout passe par l’alimentation; le seul moyen d’être en santé physiquement et mentalement est d’avoir un régime alimentaire sain. L’idéal est un régime à base de plantes et composé d’aliments entiers et peu transformés. Les multivitamines permettent de combler facilement le manque de nutriments qui découle de notre alimentation actuelle.

Le régime alimentaire en Occident est essentiellement composé de glucides, ce qui engendre un stress supplémentaire pour l’organisme – plus précisément pour les glandes surrénales –, car le taux de glycémie n’est jamais stable.   D’ailleurs, réguler quotidiennement la glycémie permet grandement d’équilibrer le niveau de stress de l’organisme et nous évite de souffrir d’anxiété.

Deuxième étape:

Surveiller sa digestion. Si vous ressentez des symptômes du tractus gastro-intestinal, c’est qu’il y a sûrement quelque chose qui cloche. Écoutez votre corps : c’est la clé pour une vie épanouie. Il existe un nerf crânien qui relie le cerveau au tube digestif et qui envoie des signaux moteurs au cœur, aux poumons et aux intestins. Il transmet également des informations sensorielles de ces organes vitaux jusqu’au cerveau. Il s’agit du nerf pneumogastrique, aussi appelé nerf vague. Il constitue la connexion neuronale la plus linéaire de l’axe cerveau-intestin.

Par conséquent, lorsque nous sommes confrontés à une menace, à un nouveau défi ou à une situation stressante, l’organisme entre en phase d’alerte (réaction de lutte ou de fuite); les rythmes cardiaque et respiratoire s’accélèrent afin de pomper le sang oxygéné du système digestif vers les muscles, le cœur, les poumons et le cerveau. Si vous êtes sur le point de vous faire dévorer par un tigre à dents de sabre, ce n’est pas important si vous avez digéré votre dernier repas, n’est-ce pas?

Lorsque l’organisme fait face à une nouvelle échéance, à un souci financier ou à des nouvelles locales ou internationales, il réagit de manière instinctive, comme si notre vie était en danger. De fait, devant chaque situation de stress, l’organisme réagit différemment; certains auront la diarrhée, tandis que d’autres seront constipés. Il y a en qui seront nauséeux, même jusqu’au point de vomir.

Remarquer les changements qui s’opèrent dans le système digestif est très efficace pour développer notre pleine conscience; il s’agit d’un type de rétroaction biologique. En prenant conscience des effets du stress sur le système digestif, nous calmerons plus facilement notre cerveau en périodes de stress, car nous pourrons être davantage proactifs.

Troisième étape:

Favoriser un microbiote sain. Beaucoup de recherches s’effectuent actuellement pour comprendre les effets de la flore intestinale sur les tissus nerveux, particulièrement sur le cerveau. Bien qu’il s’agisse d’un domaine d’étude en pleine expansion, nous disposons de certaines preuves éloquentes qui attestent que la présence de bactéries bénéfiques dans les intestins régularise le développement du cerveau et facilite une meilleure réponse au stress, en plus d’avoir un lien direct avec certains troubles de l’humeur, y compris l’anxiété et la dépression.(2,3)

Quatrième étape:

Favoriser le bon fonctionnement du système nerveux, du cerveau et des glandes surrénales. C’est l’équivalent du fameux paradoxe de l’œuf et de la poule. Pour posséder une force et une agilité mentale et émotionnelle optimales, nous devons faciliter le bon fonctionnement de l’intestin, mais l’efficacité de la voie gastro-intestinale est optimale lorsque les signaux provenant du système nerveux sont calmes et équilibrés.

D’ailleurs, les plantes adaptogènes augmentent la capacité de l’organisme à s’adapter au stress. Lorsque nous voyons davantage le stress comme un défi que comme une difficulté, nous sommes plus portés à user de créativité pour le surmonter, ce qui diminue grandement les répercussions négatives sur l’organisme.

Des plantes comme la réglisse, le reishi, le cordyceps, le rhodiole, le basilic sacré, l’éleuthérocoque, les ginsengs et l’ashwagandha sont des adaptogènes. Chaque herbe possède des propriétés uniques; elles ne donc sont pas interchangeables, mais leur efficacité dépend de l’utilisation adéquate que nous en faisons.

Le basilic sacré (Ocimum sanctum) est une herbe vivifiante qui était énormément utilisée en Inde comme tonifiant (rasayana). Cette herbe permet de clarifier les idées et ainsi contrer le « brouillard mental », en plus de favoriser un meilleur degré de lucidité.(4) Le basilic sacré permet également la régulation du taux de glycémie.(5)

L’ashwagandha (Withania somnifera) est l’un des rares adaptogènes aux propriétés calmantes. Cette herbe est efficace pour traiter l’anxiété ou l’insomnie; elle permet au hamster du cerveau d’ARRÊTER de tourner. Si vous carburez au café, mais êtes toujours aussi fatigué, l’ashwagandha est l’adaptogène qu’il vous faut.

Pour une dose efficace d’herbes médicinales, les capsules phytoliquides de Botanica sont le choix par excellence. Les herbes sont concentrées en un extrait liquide non alcoolisé qui offre toute l’efficacité des ingrédients médicinaux actifs. D’ailleurs, l’absorption d’extrait liquide de telles composantes est plus efficace que de simples capsules contenant des herbes séchées ou que des extraits d’herbes séchées.

Botanica offre le basilic sacré et l’ashwagandha sous la forme de plantes fermentées qui fournissent au système digestif des souches probiotiques de levure et de bactéries. Ces produits permettent également au cerveau d’absorber facilement ces herbes médicinales. Bref, il s’agit de compléments idéaux pour préserver à la fois une bonne santé mentale et digestive!

 


 

      1. http://www.scientificamerican.com/article/soil-depletion-and-nutrition-loss/
      2. International Mammalian Genome Society. Volumes 1 et 2, 25 février 2014. Pp. 49 à 74. Également disponible en ligne : doi: 10.1007/s00335-013-9488-5. Version ePub, 27 novembre 2013. « The microbiome: stress, health and disease ». MOLONEY, RD.(1), DESBONNET, L., CLARKE, G., DINAN, TG., CRYAN, JF.
      3. Behavioural Brain Research. 15 janvier 2015, 277 p. Pp. 32 à 48. Également disponible en ligne : doi: 10.1016/j.bbr.2014.07.027. Version ePub, 29 juillet 2014. « Serotonin, tryptophan metabolism and the brain-gut-microbiome axis ». O’MAHONY, SM.(1), CLARKE, G.(2), BORRE, YE.(3), DINAN, TG.(4), CRYAN, JF.(1).
      4. Indian Journal of Physioly and Pharmacology. Vol. 59 numéro 1, de janvier à mars 2015. Pp. 69 à 77. « Holy basil (Ocimum sanctum Linn.) leaf extract enhances specific cognitive parameters in healthy adult volunteers: A placebo controlled study ». SAMPATH, S., MAHAPATRA, SC., PADHI, MM., SHARMA, R., TALWAR, A..
      5. Asian Pacific Journal of Tropical Medicine Vol. 4 numéro 4, avril 2011. 278 p. P. 82. doi: 10.1016/S1995-7645(11)60086-2. Version ePub, 29 mai 2011. « Isolation and characterization of anti-diabetic component (bioactivity-guided fractionation) from Ocimum sanctum L. (Lamiaceae) aerial part ».PATIL, R.(1), PATIL, R., AHIWAR, B, AHIWAR, D.

A propos de l'auteur

Dr. Miranda Wiley, ND

Dr. Miranda Wiley, ND

Miranda began her career in natural health at 13 years old when she took a summer job at her local health food store. By age...

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