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La pleine conscience de nos choix alimentaires : qu’est-ce qu’un « bon » aliment?
Dr. Miranda Wiley, NDavril 10, 2018
Pour lancer la première semaine de notre Défi Nutrition en pleine conscience, nous avons cru important de poser la question suivante : qu’est-ce qu’un « bon » aliment?
« Nous sommes ce que nous mangeons », paraît-il. Nous grandissons de la naissance à la maturité puis, pour le temps qui reste, nous régénérons nos vieux tissus endommagés en fabriquant de nouvelles cellules à partir des aliments ingérés. La santé de nos cellules devrait donc dépendre de la qualité des éléments nutritifs que nous leur offrons, n’est-ce pas?
Que mangez-vous?
Alors, comment choisissez-vous ce que vous mangez? Quels sont les facteurs primordiaux pour vous? Quels sont ceux qui n’ont pas vraiment d’importance?
Durant cette première semaine du Défi Nutrition en pleine conscience de Botanica, nous vous invitons à réfléchir sur vos choix alimentaires afin de prendre davantage conscience de ce que vous mangez. Il n’est pas question de bon ou de mauvais choix; il s’agit simplement d’une occasion d’exercer votre curiosité et d’explorer votre façon d’envisager la nourriture.
Magasinez avec ouverture d’esprit
Lorsque vous achetez, apprêtez et mangez des aliments, réfléchissez à chaque produit et aux qualités qui vous attirent chez lui. Pour quelle raison avez-vous choisi cet aliment plutôt qu’un autre? Si vous aviez le choix, par exemple, entre un aliment cultivé de façon conventionnelle près de chez vous et le même, issu de la culture biologique à l’autre bout du monde, lequel choisiriez-vous? Pourquoi? La décision irait-elle de soi, ou des facteurs comme le prix, la fraîcheur, l’emballage ou autre l’influenceraient-ils dans un sens ou dans l’autre?
Changez votre routine
Parfois, nous faisons des choix alimentaires inconscients. Nous mangeons ce que nous avons toujours mangé, par habitude plutôt que par volonté. C’est le cas non seulement des repas principaux, mais aussi des assaisonnements et des condiments qui les accompagnent. Les plus chanceux d’entre nous ont eu des parents qui mangeaient bien et qui leur ont appris à les imiter, mais certaines habitudes acquises durant l’enfance ont peut-être besoin de mise à jour. Ce n’est pas nécessairement le cas, mais, quoi qu’il en soit, l’occasion est belle d’essayer des aliments nouveaux qui peuvent s’avérer une simple mode ou encore entrer dans les traditions familiales.
Peut-être servez-vous un bol de salade ou du pain à chaque souper, simplement parce que vous l’avez toujours fait! Peut-être n’avez-vous jamais essayé le kimchi, la banane plantain ou la Marmite, parce que vous n’en avez jamais eu l’occasion… mais vous pourriez bien les ADORER sans même le savoir! Je connais plusieurs personnes qui croyaient détester les choux de Bruxelles parce qu’elles les avaient toujours mangés bouillis, mais qui ont radicalement changé d’idée quand elles les ont fait rôtir à l’huile d’olive : aujourd’hui, ces petits légumes verts font partie de leurs préférés! Et ce n’est qu’un exemple.
Le déjeuner est le repas le plus apte à bouleverser votre routine. Depuis longtemps, l’industrie alimentaire s’emploie à nous convaincre que le premier repas de la journée doit se composer de rôties tartinées de confiture, d’œufs flanqués de bacon, de céréales arrosées de lait, de crêpes accompagnées de saucisses, ou encore d’un muffin ou d’un bagel. Au lever, si quelqu’un vous offre une salade garnie de saumon, un bol de ragoût ou du pâté chinois, la confusion risque fort d’être au menu! « On ne sert pas ça au déjeuner!?? »
Quelles sont les restrictions alimentaires qui orientent vos choix?
Plusieurs régimes imposent une approche très consciente des aliments. Les régimes sans gluten, végétaliens ou végétariens, les allergies et intolérances alimentaires et les restrictions religieuses nous obligent à chercher au-delà des sources évidentes des aliments à éviter. Les personnes qui souffrent de la maladie cœliaque peuvent avoir de la difficulté dans de nombreux restaurants asiatiques, à cause du blé que contient la sauce soya, tandis que les végétaliens doivent être conscients des sources cachées de gélatine, de miel ou de solides du lait (présents dans un nombre étonnant de craquelins!).
Certains choix alimentaires entraînent des restrictions qui engendrent de la frustration ou du ressentiment envers la nourriture. Mais n’oubliez pas l’adage qui dit que lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre… quelque part. Essayer de manger différemment pendant un certain temps peut devenir un merveilleux parcours de découverte, que vous l’abordiez comme une occasion de purifier votre organisme ou d’apprendre de nouvelles façons de cuisiner. Que mangeriez-vous si vous éliminiez « X » de votre alimentation pendant un mois? Et si vous vous mettiez au défi de manger scrupuleusement, pendant 30 jours, les 7 à 10 portions quotidiennes de fruits et légumes que recommande Santé Canada?
N’oubliez pas vos réflexions!
La tenue d’un journal alimentaire, maintenant, au début du parcours, et plus tard, après une période de prise de conscience de votre alimentation ou vers la fin d’une expérience gastronomique, peut être révélatrice. Nous pensons savoir ce que nous mangeons, mais le voir écrit ou en photos de repas ou de paniers d’épicerie sur notre téléphone peut nous aider à acquérir une profonde compréhension de ce que nous utilisons pour alimenter notre corps et recréer physiquement ce que nous serons demain.
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